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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 23:39


Le casting :

- Une belle brochette d'acteurs masculins : Gérard Jugnot, Clovis Cornillac, Kad Marad…

- Une jolie jeune femme que je ne connaissais pas : Nora Arnezeder

- Le petit garçon des choristes : Maxence Perrin


L'histoire : 

En 36, dans un faubourg populaire de Paris, un music-hall a fermé ses portes entraînant les employés au chômage. Après une période d'abattement, portés par l'euphorie du front populaire, ils décident d'occuper le théâtre pour tenter de faire revivre le lieu, coûte que coûte. Une jeune chanteuse qui débarque là de façon providentielle leur permettra peut-être de réussir leur plan… Gérard Jugnot joue le rôle du régisseur du théâtre. Il élève seul son petit garçon depuis le départ de sa femme pour un autre homme, mais son penchant pour l'alcool lui joue de mauvais tours. 


Mon avis : 

Le réalisateur est celui est des "Choristes" mais Faubourg 36 (sorte de comédie musicale) est bien moins bon, à mon sens, que le grand succès populaire de 2004. C'est un film à gros budjet, réussi esthétiquement, mais l'histoire est beaucoup trop "mélo" à mon goût, avec un petit air de déjà vu (présence de Jugnot ?). J'aurais aimé par ailleurs que la dimension historique soit davantage mise en avant, le sujet s'y prêtait. Un avis mitigé, donc, pour ce qui me concerne.
 

Les critiques cinématographiques sont bonnes.
Philippe
a aimé également.

La bande annonce

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 23:35

 

 

 

Mardi dernier, j'ai assisté à Morlaix à la remise du Prix Littéraire Régional Cézam (Inter comités d'entreprises). Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce prix,  j'en parle ICI.

 

Voici le classement des lecteurs du Nord-Finistère :

 

Lauréate : Marie SIZUN pour La femme de l'Allemand  
(c'était mon favori) C'est le troisième prix qu'obtient Marie Sizun pour ce livre. Elle a obtenu "le Grand prix des lectrices de Elle" ainsi que le "Prix du Télégramme".

2nd:  Porteurs d'âmes de Pierre BORDAGE

3ème ex: Camino 999 de Catherine FRADIER

3ème ex: Samba triste de Jean Paul DELFINO

5ème: Toutes ces vies qu'on abandonne de Virginie OLLAGNIER

6ème: Train Bleu Train noir de Maurice GOUIRAN

7ème: La petite piscine au fond de l'aquarium de Jean Noël BLANC

8ème: Déneiger le ciel d'André BUCHER

9ème: Canailles Blues d'Ella BALAERT

10ème: Julien Letrouvé colporteur de Pierre SYLVAIN

 

Ce vote a l'originalité d'être principalement un vote de salariés d'entreprise. Des lecteurs de bibliothèque participent également. Sur les 207 lecteurs Nord finistériens qui ont voté, 150 sont issus de comités d'entreprise, 57 de bibliothèques.

 

Décidément, Marie Sizun et moi on ne se quitte plus, c'est en effet la troisième fois que je la rencontre en quelques mois  (Voir ici et ). J'ai eu le droit à mardi à un "Bonjour Sylire !" très chaleureux, accompagné d'un grand sourire et de deux bises (inutile de vous dire à quel point j'étais ravie qu'elle me reconnaisse !). Une nouvelle fois, j'ai "craqué" pour cette femme sympathique et passionnée.
Un quatrième livre est en cours d'écriture, évoquant cette fois son enfance à Paris... Je l'attends avec impatience.

Elle a reçu en cadeau un beau livre d'art, œuvre d'artistes locaux (que mallheureusement je n'ai pas pu voir, j'étais trop loin). 
Crédit photo : Ouest -France
                                                                        

  
                                                              
Le prix national a été attribué à Pierre Bordage pour
"
Porteurs d'âmes".


C'était mon choix numéro deux, je suis ravie qu'il ait obtenu ce prix.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation, genre que je lis pourtant très peu. 




Dans quelques jours, quelques mots de la sélection 2009

 

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 23:23

Nous sommes quelques blogueurs bretons à nous y rendre, le dimanche 26 (Yvon y sera tout le week-end).
Si vous êtes intéressé (breton où non), n'hésitez pas à vous manifester ! Nous déjeunerons ensemble, comme l'an passé . 

 

 


Parmi les
auteurs programmés, j'ai repéré Karine Fougeray (bien connue sur les blogs).

Bien entendu, les écrivains bretons incontournables seront présents : Hervé Jaouen (le samedi uniquemement), Hervé Bellec…

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 07:15












Le week-end dernier, j'ai vu pour la quatrième fois sur scène, Philippe MATHE et son Bibliothéâtre. Ma ville le recevait dans le cadre de lire en fête. 
 


Mettre la littérature en spectacle, tel est le but recherché par L'acteur-auteur. Je l'ai vu pour la première fois sur scène il y a quelques années avec L'ivre de lecture, inspiré du roman "Chut" de J.M. Gourio. J'avais beaucoup aimé l'ambiance intimiste de la soirée.

Les deux spectacles suivants "C'est tout son père" et "C'est tout sa mère" m'ont tout autant enchantée.  Les deux sont un savant mélange de composition personnelle de P. Mathé et d'extraits de romans sur le thème de l'enfance. Le fil conducteur : Robinson, abandonné par ses parents dans une bibliothèque, a grandi seul parmi les livres.  Il s'est inventé des parents…
 


Le spectacle de vendredi dernier était un peu différent des précédents, davantage basé sur le registre de l'humour. J'ai presque envie d'employer le terme "thérapeutique" pour ce Biblioconcert. Les thèmes évoqués : amour et gourmandise.  Joli programme non ?  Toute la salle a ri, chanté et applaudi plusieurs fois ! Nous n'étions pas nombreux à déguster ces "Salades amoureuses" mais l'ambiance était excellente.

Cette fois encre des textes, mais en alternance avec des chansons.  

Côté chansons (une petite idée du répertoire) :

-                    Elle vendait des p'tits gâteaux  (chute irrésistible ! )

-                    Les p'tits pains au chocolat

-                    Couleur café

-                    Débit de l'eau, débit de lait 

Côté textes : Claude Pujade-Renaud, François Morel, Anna Gavalda, Annie Taupin…

 

Un spectacle jubilatoire à ne pas manquer s'il passe dans votre région (dates et lieux sur le site) :

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 16:31

Le livre de poche 310 pages (Zulma) - traduit du persan

Arezou est une femme d'affaire iranienne d'une quarantaine d'années "libérée", du moins en apparence car quand il s'agit de refaire sa vie (elle est divorcée), la réaction prévisible de son entourage freine sérieusement ses ardeurs…

 

Je suis toujours très motivée par la découverte d'autres cultures, d'autres mœurs. C'est donc avec intérêt que j'ai partagé l'espace de 300 pages le quotidien d'Arezou, femme attachante et courageuse qui subvient aux besoins financiers de sa mère et de sa fille tout en subissant de leur part une influence pesante sur sa propre vie. Elle est franchement méritante !

 

La relation entre Arezou et son "prétendant" m'a un peu surprise. Ils se comportent comme deux bons copains qui se téléphonent, dînent ensemble... mais sans plus. Au point que j'ai été surprise par leur projet de mariage !  Serait-ce par pudeur que Zoyâ Pirzâd n'évoque pas le moindre baiser, même furtif, ou parce qu'elle considère que le couple est trop âgé pour cela (la quarantaine, tout de même) ? Les plaisirs culinaires sont en revanche largement partagés, on passe beaucoup de temps à table, ce qui n'a pas été pour me déplaire.

 

J'ai lu ce livre avec plaisir même je m'attendais à une histoire plus originale. Par ailleurs, je trouve un peu dommage de n'avoir croisé que rapidement (dans le bus), des femmes  de conditions plus modestes. Arezou a le choix de gérer sa vie comme elle l'entend, même si pour cela elle doit affronter la réprobation de sa famille. Ce n'est probablement pas le cas de la plupart des femmes iraniennes.

 

En conclusion je dirai que c'est une lecture-détente qui présente la vie quotidienne d'une femme iranienne de milieu aisé.

Je remercie Le livre de poche pour cette découverte.

De nombreux autres avis :Tamara, Malice, Praline, Anne, Joelle, Saxaoul

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 18:56
                                                              © J. Sassier/Gallimard

STOCKHOLM (AFP)   : L'écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clézio a reçu jeudi la consécration du Nobel de littérature pour une oeuvre dominée par les thèmes du voyage, de l'exil et de la nostalgie des mondes primitifs. L'Académie suédoise a expliqué dans ses attendus avoir récompensé avec Le Clézio "l'écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante".  

Voilà qui me donne envie de lire cet auteur dont je n'ai lu que "Le chercheur d'or", il y a de cela plusieurs années. Je garde un très bon souvenir de cette lecture.

 

Pour information, Le Clézio passe ce soir-même à La grande librairie, sur France 5,  pour présenter son dernier livre "Ritournelle de la faim" chez Gallimard. Pour ceux qui ne pourraient pas voir l'émission, on pourra certainement en voir des extraits les jours prochains sur le site de France 5.

 

Ce n'est pas un auteur que l'on rencontre tous les jours sur la blogosphère (du moins, pas jusqu'ici...), mais voici tout de même quelques idées de lecture, glanées sur les blogs :


Mondo et autres histoires - chez
Mazel

Raga, approche du continent invisible - chez Sylvie

Etoile errante-  chez Pitou

Poisson d'or - chez Pom

Il a écrit également pour la jeunesse :
  - Voyage au pays des arbres - chez  Alice
  - Pawana - chez  Alice
  - Celui qui n'avait jamais vu la mer - chez  Alice

Avez-vous d'autres titres à suggerer ?

 

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 23:20

           Arléa - 249 pages
                        Rentrée littéraire 2008

Voilà quelques jours que je retarde le moment de faire ce billet car c'est un livre dont il est difficile de parler sans trop en dire. A titre personnel, j'aurais aimé en savoir un peu moins en commençant ma lecture. D'un autre côté, d'avoir écouté Marie Sizun parler longuement de ses personnages me rendait très impatiente de faire leur connaissance…

 

Trois personnages principaux : deux femmes et un bébé de 9 mois.
Marthe, sans enfant, est totalement déstabilisée. Elle vient d'apprendre de la bouche de son mari qu'il la quittait pour une femme qui porte un enfant de lui.
- Alice est une toute jeune maman de 18 ans qui a du mal à assumer une maternité qu'elle n'a pas choisie…
- Le bébé est le personnage central de l'histoire. Son comportement sera stratégique dans le déroulement de la folle semaine que vivront les deux femmes. 
L'histoire commence dans un supermarché. Un moment d'égarement conduit chacune des deux femmes à commettre un acte impardonnable…

 

Bien que très différent des deux précédents, ce livre ne m'a pas déçue. Il démontre que Marie Sizun s'en sort très bien hors du cadre autobiographique (Ses romans étaient jusqu'ici inspirés de sa propre histoire). Comme dans ses précédents romans, le style a son importance. Les phrases sont courtes, parfois sans sujet ou sans verbe, la ponctuation est omniprésente. Ce style m'a un peu surprise au départ mais je m'y suis accoutumée rapidement et me suis laissée embarquer dans ce thriller psychologique.

 

L'enfance de chaque être influence plus ou moins sa vie future. Cette folle aventure ne s'expliquerait pas sans remonter à l'histoire personnelle de chacune des femmes, ce que fait habilement Marie Sizun tout au long du roman. Ceci nous permet de ne pas les juger trop hâtivement. Marie Sizun est fascinée par les faits divers. Elle est persuadée que pouvons tous, un jour ou l'autre, perdre les pédales et commettre un acte insensé. Cette histoire tend à prouver qu'elle a raison...
 

Une partie de l'action se déroule dans une maison isolée, dans les dunes, en Bretagne. J'ai bien aimé imaginer ce décor, les odeurs de la mer toute proche, le temps changeant..

 

C'est une lecture très prenante, à découvrir !

 L'avis d' Amanda

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 17:50

Ce tag m'a été proposé par Anne. Après quelques hésitations, je me lance ...
Le tag qui circule ne me convient pas vraiment, alors je me permets de l'accomoder à la sauce "Sylire". Plutôt que de citer cinq chansons, je préfère citer cinq artistes (ou groupes) que j'aime pour différentes raisons.
Mes goûts sont plutôt éclectiques, comme vous pourrez le constater :

Le groupe Delta :
J'ai un fils qui adore la musique. Il fait partie d'un groupe de rock amateur. Faire un tag musical sans citer son groupe, ce serait oublier les heures passées à l'écouter jouer depuis qu'il est petit, la joie de constater les progrès et les moments très chouettes que je vis maintenant,  quand je me transforme en groupie à l'occasion de concerts. Ils ont commencé à treize ans dans la cave d'une des mamies. Ils en ont dix-huit aujourd'hui. Le groupe initial a perdu deux de ses membres en cours de route et s'est enrichi de trois nouveaux.
Je dois aussi vous dire que grâce à mon fils, j'ai découvert des groupes comme Muse ou les Red Hot Chili Peppers… et bien d'autres encore. Pour être tout à fait honnête, je dois également avouer que mes trois enfants ayant pratiqué un instrument (piano pour les filles - piano, batterie et guitare et  pour le garçon),  la maison a été très bruyante pendant de nombreuses années... Je sais donc apprécier le silence quand je peux en jouir (de plus en plus souvent maintenant). 


Barbara : Voix sublime qui me donne des frissons chaque fois que je l'écoute. 


Le groupe Merzhin : Un  groupe de rock breton dynamique que j'ai adoré voir en concert. De l'humour et de la bonne humeur à revendre…




Alain Bashung
 : Je n'appréciais pas plus que cela ses chansons jusqu'à ce que je le voie sur scène. J'en parle ici.
 


Eric Clapton : J'adore ses solos de guitare. Respect Mr Clapton….




  
AVIS AUX AMATEURS POUR PRENDRE LE RELAIS..

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 21:06

Je vous fais part du mail que j'ai reçu de mon voisin. Si quelqu'un peut répondre à sa demande, qu'il me fasse signe !

"Bonsoir c'est S…, le voisin d'en face. Je parcours depuis des mois le net, à la recherche d'un livre (coordonnées et photos de couverture dans le fichier en PJ). Dans vos nombreux contacts à travers "sylire", quelqu'un l'aurait peut-être, dans sa bibliothèque et serait prêt à le vendre. Ce livre est le seul qui me manque de la série, et avec un peu de chance...
Pour les fans d'aventures maritimes Kent fait partie des 3 grands maîtres avec O'Brian et Forester dont j'ai également tous les livres... Si par hasard vous entendez quelque chose, je suis preneur.
Merci par avance.        S…         " 

         Références du livre : 
         CAP SUR LA BALTIQUE
         Auteur : Alexander Kent
         Date de parution : 05/2001
         ISBN : 9782859407452
         Editeur : Phébus
         Collection : D'AUJOURD'HUI / ETRANGER
         EAN : 9782859407452

 

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 18:06

      Editions DENOEL et d'ailleurs - 264 pages - 2008 (traduit de l'anglais)

                                Rentrée littéraire 2008


La couverture donne le ton du livre….

 

Dès les premières lignes on se trouve plongé dans un Beyrouth en pleine guerre civile (début des années 80). Deux jeunes hommes, Georges et Bassan, y vivent malgré tout leur jeunesse. Avec eux on souffre et on doute. On déplore leurs (grosses) bêtises, aussi. On voudrait les voir prendre "le droit chemin". Mais avoir vingt ans dans un Liban en pleine guerre civile, ce n'est pas simple. Faut-il tenter de fuir ? S'engager dans un camp, à quel prix ? Nos deux garçons prendront chacun un chemin différent mais tenterons de garder intacte leur amitié.

 

C'est une histoire d'amitié, c'est aussi un témoignage sur l'horreur de la guerre bien plus percutant à mon sens qu'un reportage télévisuel. La dernière partie est plus paisible, sans être pour autant de tout repos. J'ai aimé le dénouement inattendu qui nous est proposé, preuve que l'on ne connaît pas toujours les gens aussi bien que l'on croit.

 

C'est une lecture qui n'est pas de tout repos, les protagonistes ne sont pas sympathiques et même détestables par certains côtés. L'écriture est percutante : l'horreur de la guerre prend à la gorge et le ressenti des personnages est bien très retranscrit (notamment les divagations de Bassan dans le dernier tiers du roman). Je considère donc que c'est un bon premier roman. Quand on sait que Rawi Hage a vécu lui-même la guerre civile avant de devoir s'exiler, on peut imaginer qu'il a écrit ce roman avec ses tripes. Ceci peut expliquer la dureté de certaines scènes et de certains comportements, hélas certainement très réalistes.

Un grand merci aux Editions Denoël et à Violaine de Chez les filles, pour cette lecture que personnellement j'ai trouvé très intéressante.

 Les avis sont plutôt positifs mais certains comme Alice et Anne n'ont pas apprécié cette  lecture et s'en expliquent.
 Pour d'autres avis (très nombreux) voir ici

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